le blog tiffany.philippe couple parisien

Nos fiançailles n’ont pas donné lieu à de grandes réjouissances familiales. Pas de grand-mère émue aux larmes, gardons cela pour le mariage, pas de tonton Bernard pour raconter des histoires salaces qui font rougir les vieilles dames de l’assemblée.

Nos fiançailles n’ont pas été non plus l’occasion de présenter les deux familles. Pour cela comme pour le reste nous attendrons la cérémonie officielle. Non, nos fiançailles ont été l’occasion d’aller dîner dans un restaurant normalement au-dessus de nos moyens et de nous offrir mutuellement des beaux cadeaux. C’était là la seule chose traditionnelle de cette cérémonie qui n’a, aux vues des évènements de fiançailles que le nom. En matière de cadeaux il n’y avait pas de surprise : Tiffany allait enfin pouvoir passer à son doigt la bague qu’elle avait fait faire par un joaillier, quant à moi il était dit que je recevrai un splendide chronographe ancien que je cherchais depuis fort longtemps.   Pour ajouter une saveur particulière à l’évènement, la date que nous avions choisie coïncidait au jour anniversaire de notre rencontre. Pouvions nous faire plus romantique ? Difficile n’est ce pas !   Il était convenu que je m’occuperai du choix du restaurant.   Je voulais surtout quelque chose d’intime et d’original. Tiffany ayant mis comme condition que ce fut un restaurant de cuisine française.   Le choix s’est très rapidement porté sur un vénérable restaurant établi depuis plusieurs siècles en face de la conciergerie, à une encablure de Notre Dame, et réputé pour la discrétion de son personnel et l’histoire amoureuse des ses petits salons privés. Les gourmets et les coquins auront sans doute reconnu le lieu. Il se dit même que Colette y écrivit une nouvelle intitulée « La Chatte » et que des messieurs fortunés du temps jadis y amenaient leurs conquêtes pour les lutiner. Ils pouvaient ainsi échapper aux foudres matrimoniales car, selon la légende, l’adultère ne pouvait être constaté dans un lieu public. Et les petits salons clos du restaurant malgré leur caractère intime étaient considérés comme des lieux publics…   Je réservais donc un petit salon pour deux sans dévoiler à Tiffany le nom du restaurant.   ** *   Le samedi soir venu, je choisis la tenue de Tiffany : une jupe sexy sage qu’elle venait de s’acheter, des bas couleur fumée. Pour la lingerie j’avais acheté dans l’après midi un ravissant petit string bleu nuit auquel j’ajoutai un serre-taille de satin noir l’emprisonnant jusque sous les seins mais les laissant libres d’accès. Un pull au décolleté assez profond vint se superposer au serre-taille. Pour les chaussures, nous avions choisi ensemble une paire à talons bobine et à lanières qu’elle porte plutôt en été. Pour les bijoux, une paire de perles baroques en guise de boucles d’oreilles, un jonc en argent autour du coup et une aigue-marine montée sur or blanc comme seule bague.   Pour ma part un classique costume gris anthracite, une chemise à petits carreaux et une cravate bleue formaient ma tenue.   Nous avions réservé pour vingt heures trente et nous nous y sommes rendus en taxi. Quel plaisir de caresser les genoux de ma belle pendant que nous attendions dans les embouteillages ! Tiffany était tout excitée car elle venait d’entendre le nom du restaurant que j’avais donné au chauffeur et ce nom évoquait pour elle voyage, terres lointaines et aventure.   A l’entrée du restaurant une ravissante demoiselle au décolleté généreux pris nos manteaux et nous la suivîmes dans l’escalier pour monter à l’étage où notre salon était réservé.   Elle nous ouvrit la porte et nous découvrîmes l’endroit où nous allions dîner. Une petite pièce contenant une table ovale assez vaste pour y placer six convives.   Tiffany semblait enchantée par le décor rococo de la pièce aux murs recouverts de toiles peintes, aux boiseries recouvertes de dorure. L’élément le plus amusant du décor était cependant un miroir dont la glace portait d’innombrables traces de rayures. Tiffany me demanda pourquoi ce miroir était si abîmé. Je lui contais donc ce que je savais du restaurant, c’est à dire l’histoire des cocottes et des messieurs fortunés fuyant les constats d’adultères. Je lui contais surtout la pratique de ces dames qui, lorsqu’elles recevaient une bague de leur galant, testaient l’authenticité du diamant en rayant la glace du miroir.   Tiffany aurait pu être tenté par la même chose mais le serti clos du diamant de sa bague le lui interdisait.   Nous nous sommes installés, Tiffany sous le miroir et moi face à elle. Sur la table les couverts étaient disposés et les assiettes reposaient dans de vastes assiettes d’argent. Et le ballet commença, d’abord le pain déposé sur de petites assiettes, puis l’apéritif, une coupe de champagne pour chacun accompagnée par des petits gâteaux croustillants. Le menu carte n’offrait pas le choix immense mais suspect de certains restaurants chinois. Il proposait en revanche une palette assez complète de ce que la cuisine française traditionnelle offre de meilleur : du foie gras, du poisson et beaucoup de gibier.   Le choix fut, vous l’imaginez, difficile et nous avons du faire appel au maître d’hôtel pour nous conseiller. Et quel le maître d’hôtel ! Rond de corps mais aussi par fonction, onctueux sans être cauteleux, il s’amusait visiblement beaucoup de nos hésitations et des questions faussement naïves de ma compagne. Au final, Tiffany opta pour une papillote de foie gras suivi de ravioles de homards, quant à moi j’avais choisi un menu de poissons avec du thon aux épices en entrée et de la raie au beurre de salicornes comme plat.   Le choix du vin fut complexe pour s’arrêter finalement sur un Puligny-Montrachet après avoir hésité sur un Pacherenc du Vic-Bilh sec que le sommelier s’engagea à nous faire goûter malgré tout.   Nous avons commencé à dîner très sagement, peut être un peu impressionnés par le lieu et l’enjeu. On ne se fiance tout de même pas tous les jours ! La conversation fut fort sage voire même sérieuse pendant les « amuses bouches » et l’entrée.   Tout ce que nous mangions était fort bon et le Puligny-Montrachet à la hauteur de sa réputation. Il commençait d’ailleurs à faire son effet, Tiffany devenait plus loquace et parfois les mots, les siens comme les miens, se bousculaient pour sortir de nos bouches !   Lorsque les serveurs nous rendaient visite, ils nous trouvaient de plus en plus souvent en train de pouffer comme deux collégiens. Fort heureusement, ces garçons étaient bien élevés et ils frappaient toujours avant d’entrer. Cela me permettait de reprendre l’air sérieux de celui qui contrôle la situation alors qu’en réalité il n’attend que le départ de l’importun pour dire et faire des bêtises.   Tiffany terminait ses ravioles de homard et moi ma raie au beurre de salicornes lorsque je décidais de précipiter les choses. Comme je connaissais la tenue de Tiffany pour l’avoir choisie, je savais qu’elle pourrait accéder à ma demande sans trop d’efforts.   Elle venait de poser ses couverts et s’apprêtait à couper un morceau de pain pour terminer sa sauce quand je lui demandais d’ôter sa culotte et de me la donner. Elle me regarda en rougissant comme elle sait si bien le faire mais n’hésita pas longtemps avant de s’exécuter. Il semblait bien que le vin et l’ambiance l’excitaient autant que moi.   Elle se trémoussa un peu. Charmant spectacle car la jupe était vraiment très étroite. Elle parvint néanmoins à l’enlever et me la tendit par-dessus la table. Elle était légèrement humide mais sans plus. Connaissant les capacités de ma compagne j’étais un déçu. Je mis la culotte dans ma poche puis lui demandais de se lever et de s’approcher de moi. Je glissais la main sous la jupe et caressais le sexe de Tiffany. Elle était plus mouillée que sa culotte ne pouvait le laisser supposer et sous mes caresses elle ferma les yeux et se laissa aller d’avantage. Mes doigts étaient complètement trempés quand je les retirai.   Je renvoyais Tiffany à sa place car j’entendais du bruit dans le couloir : les serveurs n’allaient pas tarder à revenir pour desservir. En effet, après deux coups brefs la porte s’ouvrit et le maître d’hôtel vint nous retirer nos assiettes. Le fromage n’allait pas tarder.   Le plateau était alléchant et comme toujours Tiffany ne prit aucun risque alors que je décidais de goûter quelques fromages plus forts en goût. Tout cela serait atténué par le vin et les soufflés au chocolat que nous avions commandés pour le dessert. Il me restait un peu du Pacherenc du Vic-Bilh que le sommelier nous avait apporté pour nous le faire goûter. Sympathique attention qui me permettait de déguster mon fromage en l’accompagnant de ce vin certes très sec mais se mariait finalement assez bien avec ce que je mangeais.   Lorsque le serveur revint pour nous débarrasser, Tiffany lui réclama un peu de répit avant d’attaquer le dessert. C’était une excellente idée car je commençais à me sentir rassasié. Et puis je pensais bien mettre à profit ces quelques minutes supplémentaires pour demander à Tiffany de terminer ce qu’elle avait si bien commencée.   Je lui demandais de s’avancer sur sa chaise jusqu’à ce qu’elle me touche en tendant la jambe. Je m’approchais à mon tour et saisi sa jambe droite que je posais sur mon genoux. Tout en caressant sa cheville gainée de nylon je lui soufflais :   -         Caresses toi.   Si j’en juge par la promptitude avec laquelle elle m’obéit elle devait en mourir d’envie. Si j’en doutais encore, ses soupirs me rassurèrent très vite sur son état réel. Je ne voyais rien, je ne pouvais qu’imaginer ce qui se passait sous la table. Les doigts jouant sur le clitoris, s’enfonçant parfois dans un sexe ruisselant pour y chercher l’humidité nécessaire au bon déroulement de son activité illicite. Je l’avais vu quelques fois à l’œuvre mais il est vrai que j’aurais bien aimé la contempler se caresser dans un restaurant. Ce serait peut être pour une autre fois. Elle jouit avec une rapidité et une retenue dont elle est peu coutumière. Sans doute en raison de la présence proche des serveurs dont on ne savait quand ils allaient revenir pour nous amener le dessert.   Elle s’affala pantelante sur la chaise et reprit lentement sa respiration.   Elle était encore un peu rose de son plaisir quand le serveur apporta deux énormes soufflés au chocolat, spécialité de la maison. Je vint à bout du mien mais Tiffany cala et me demanda de terminer le sien. Ils étaient extraordinaires mais vraiment gargantuesques.   Nous nous offrîmes nos cadeaux après les soufflés. Je pus enfin mettre la montre que j’avais eu tant de mal à trouver et Tiffany put passer à son doigt le diamant de sa grand-mère qu’un joaillier avait entouré de deux saphirs et monté sur or blanc.   Un café, l’addition et une brève visite du restaurant en compagnie du maître d’hôtel conclurent notre dîner au restaurant. La demoiselle du vestiaire nous apporta nos manteaux et appela un taxi que nous attendîmes au bar quasiment déserté en cette heure tardive.   Durant le trajet qui nous fit traverser la moitié de Paris, la main glissée sous la jupe de Tiffany je caressais son sexe encore trempé.   A notre arrivée chez nous je la pris sur le canapé sans lui laisser le temps de souffler. J’étais beaucoup trop impatient pour m’embarrasser de préliminaires et je crois que l’état dans lequel se trouvait ma compagne s’accommoda fort bien de la fougue de mon assaut.   Nous constatâmes les dégâts ensuite. Peu de choses à dire vrai : le tissu qui recouvre le canapé avait une fois de plus été inondé et la jupe de Tiffany nécessitait un nettoyage au pressing.   Tiffany m’a avoué par la suite que la demoiselle de la teinturerie lui avait demandée de quelle nature était la tâche que portait sa jupe et qu’elle n’avait pas osé, vous l’imaginez, lui dire la vérité.
Mar 19 sep 2006 Aucun commentaire