le blog tiffany.philippe couple parisien
Nous fêtions ce soir là notre anniversaire de mariage. C’était la première fois que nous sortions en cet honneur alors que nous étions mariés depuis trois ans. Pour cela nous avions évoqué l’idée d’aller au restaurant mais sans fixer exactement le programme de la soirée. De plus comme Tiffany s’était chargée de l’organisation de notre dernière sortie gastronomique, tous les détails de l’organisation m’incombaient cette fois ci. J’avais hésité longuement entre un restaurant italien haut de gamme et un restaurant gastronomique dans un hôtel du seizième arrondissement parisien pour finalement retenir cette dernière solution. Je pensais, à juste raison, que nous pourrions y tenir une conversation plus tranquille et le menu me paraissait plus léger et original. J’avais donc réservé une semaine avant la date prévue pour être sur d’avoir une table.
J’avais également décidé d’offrir à Tiffany un joli porte-jarretelles noir à pois blancs de la marque Lise Charmel que j’avais acheté quelques jours plus tôt. Le paquet cadeau l’attendait sur le lit, posé sur son oreiller pour qu’elle le trouve dès son arrivée. Il était accompagné d’une carte poste achetée au Musée de l’Erotisme représentant le dessin d’une femme aux seins reliés par une chaîne munie de pinces. Au dos ces quelques mots :
« Accompagné d’une jolie paire de bas et de chaussures ce sera parfait. Bon anniversaire ».
Je voulais qu’elle ne porte comme lingerie que ce porte-jarretelles et des bas, sachant que si l’idée de sortie nue sous une jupe la tente beaucoup sur le plan intellectuel, Tiffany a toujours beaucoup de mal à passer à l’acte. Autant je la sentais tentée quand nous en discutions, autant chaque fois que je lui demandais elle redevenait soudain très pudique et timide. Sûrement un reste de son éducation bourgeoise agissant comme une barrière face au risque que quelqu’un la devine quasi nue. J’avais dans l’idée de lui faire porter une jupe et un chemisier assez fin. La jupe me permettant de la caresser durant les trajets, le chemisier laissant deviner sa poitrine libre et l’excitation de ses tétons. Cependant au moment de partir Tiffany manifesta l’envie de remettre une robe en lin rose et gris qu’elle n’avait plus remis depuis le mariage civil et qui lui allait fort bien. Elle choisit une paire de bas couleur chair et des chaussures à talon beige clair pour harmoniser les couleurs. La particularité de cette robe est qu’elle est boutonnée dans le dos sur toute sa longueur. Cela modifiait pas mal mes plans mais étant donné l’ouverture possible dans le dos cela me laissait tout même quelques perspectives. Pour ma part un sobre costume gris, une chemise bleue nuit à poignets mousquetaires et une cravate sombre constituaient ma tenue.
Avant de partir, et après avoir confié Inès à sa baby-sitter habituelle, je glissais mon appareil photo numérique dans le sac de Tiffany. Nous avons ensuite pris un taxi direction le seizième arrondissement. Tiffany ne savait toujours pas où nous allions et j’avais presque réussi à lui faire croire que notre anniversaire de mariage se déroulerait dans un club échangiste ce qui ne lui plaisait que très modérément. Je la sentis se détendre quand le taxi nous déposa devant l’hôtel Sofitel Baltimore de l’avenue Kléber.
En sortant de la voiture elle me glissa
- J’avais pensé que peut-être tu réserverais une chambre d’hôtel
Elle pensait sans aucun doute à la façon dont je lui ai avais souhaité son anniversaire quelques mois à peine après notre rencontre en réservant une chambre dans un hôtel assez spécial proche de la place Clichy. À l’époque j’avais organisé un pique nique coquin dans la chambre ainsi que la première d’une longue série de séances photos dans laquelle Tiffany tenait la vedette. La présence de l’appareil dans son sac rendait cette idée parfaitement plausible. Je souris à ce souvenir et lui répondis que non cette fois ci je l’amenais au restaurant.
Nous pénétrâmes dans le restaurant du Baltimore dont seules quelques tables étaient occupées. Le maître d’hôtel nous plaça quasiment au centre de la salle et après nous avoir demandés si nous étions allergiques à quelque chose nous souhaita un bon appétit et nous laissa aux bons soins du sommelier et d’un chef de rang.
En apéritif nous eûmes droit à une flûte de champagne Deutz millésimé de très bonne facture et le repas fut à l’avenant. Voici le menu et les différents vins qui nous furent servis durant la soirée.
LE FOIE GRAS DE CANARD
En ballottine, marmelade de figues au gingembre, fine croustille
Accompagné d’un étonnant vin de la région du Cap en Afrique du Sud à la manière d’un Porto
LA SARDINE
Farcie puis frite en feuille croustillante, sauce aigre-douce
Accompagnée d’un Sauvignon d’ Afrique du Sud
LE ROUGET
Rôti entier sur un lit de sel au romarin, crémeux de courgette au curry
Servi avec un blanc de la région de Sartène
LA VOLAILLE
Le suprême cuisiné en fricassée au vin jaune, champignons du moment aux herbes
Accompagnée d’un Bordeaux rouge
L'ABRICOT
Confit dans un jus de noyau, meringue juste raidie, glace à la coriandre
Café et Mignardises
Inutile de vous dire que nous avons mangé avec délectation ce qui fut présenté. Un vrai délice. Pas de grosses portions mais des plats raffinés et un mélange de saveurs étonnant.
Nous avons parlé de choses et d’autres et en particulier de nos rencontres passées et futures, de cette dernière soirée à dominante SM dans laquelle j’avais été beaucoup spectateur et Tiffany pas mal actrice. Bref, une soirée très agréable en amoureux. Le repas se déroula sans anicroche. Tiffany demanda à la jolie serveuse qui s’occupait de nous de lui indiquer les toilettes. Comme soit disant le chemin était semé d’embûches, Tiffany se fit accompagner, et elle traversa la salle dûment accompagnée, quasi nue sous sa robe légère suivie du regard par la plupart des clients. Des hommes quasi exclusivement.
Lorsqu’elle revint, elle m’avoua qu’elle n’avait qu’une peur depuis le début de la soirée : qu’un bouton de sa robe craque et qu’elle se retrouve fesses nues aux yeux de tous ! Il faut dire que la robe est particulièrement ajustée et que Tiffany a souvent la tentation de marcher à grandes enjambées rendant ainsi risquées pas mal de déplacements. En cas de problème elle avait prévu une culotte qu’elle avait placée dans son sac. Je lui fis tout de même remarquer que dans ce cas il aurait fallu qu’elle prenne son sac avec elle pour aller aux toilettes au lieu de le laisser aux pieds de sa chaise. De plus pourquoi ne pas avoir pris un imperméable plutôt que la courte veste en cuir. Le risque me semblait dès lors parfaitement assumé.
Le seul incident notable eut lieu au café. La serveuse était en train de verser son thé à Tiffany quand d’un mouvement un peu brutal elle envoya valser la tasse de café qui m’était destinée. J’échappais par miracle au café et devant le désastre le maître d’hôtel décida de nous changer de table. La demoiselle était très confuse et nous l’avons un peu taquinée. Notre nouvel emplacement nous offrait une vision différente de la salle et des serveurs qui s’occupaient des tables encore occupées. Je remarquais en particulier que la jolie serveuse arborait un petit tatouage discret à la cheville gauche. Placé comme je l’étais, je n’arrivais pourtant pas à en deviner le motif. Je signalais le tatouage à Tiffany qui après avoir sans succès essayé de distinguer me dit :
- J’ai l’impression de la troubler quand je lui parle
- J’ai remarqué, répondis-je
Et en effet la serveuse semblait un peu perturbée chaque fois que Tiffany lui adressait la parole. Peut être s’agissait-il là d’un effet de notre imagination stimulée par le bon vin et le champagne mais le sentiment que Tiffany pouvait troubler cette demoiselle allumaient nos deux regards.
Nous avons quitté le restaurant vers vingt trois heures et nous avons décidé de marcher un peu en direction du Trocadero pour y chercher un taxi. Nous n’étions pas complètement arrivés sur la place quand une voiture se présenta. Lorsque nous fûmes à l’intérieur je murmurai à l’oreille de Tiffany « Défait deux boutons de ta robe ».
Elle me sourit et en se tortillant parvint à défaire les deux boutons situés juste sous ses fesses. Malheureusement et malgré nos tentatives communes je ne parvins pas à la caresser durant le trajet. Je suis pourtant persuadé que Tiffany aurait adoré mais l’étroitesse de la robe ne le permettait pas. Nous avons cependant traversé la moitié de Paris, elle le robe largement ouverte sur ses fesses et moi ma main malaxant ses deux globes de chair.
Arrivés devant chez nous et alors que je payais le taxi je sentis que Tiffany était en train de reboutonner sa robe. Je la poussais dehors sans lui laisser le temps de fermer complètement les boutons et plaçais ma main sur ses fesses pour la guider jusqu’à chez nous. Un autre taxi étant en train de déposer des gens juste devant l’immeuble voisin du notre, notre chauffeur avait du nous laisser un peu plus haut dans la rue juste devant le théâtre. Il y avait encore pas mal de monde sur le trottoir malgré l’heure tardive et Tiffany pressa le pas bien que nous soyons sur le trottoir d’en face. Sans doute la peur d’être découverte les fesses à demi nues. Nous avons cependant atteint notre immeuble sans déclencher d’émeute. Une fois la porte d’entrée poussée j’ai demandé à Tiffany l’appareil photo qu’elle avait gardé dans son sac toute la soirée et, après avoir défait quelques boutons supplémentaires de sa robe je pris quelques photos de ses fesses dans le sas de l’immeuble. Nous franchîmes la seconde porte pour nous retrouver au pied de l’escalier.
- Enlève ta veste, demandais-je à Tiffany
Elle s’exécuta. Et j’ajoutais quelques clichés à ma collection. Vu l’heure tardive et le peu de risque de croiser quiconque dans l’escalier je lui fis enlever complètement sa robe malgré sa réticence. Je la dirigeais à mi-voix, lui demandant de monter, descendre, de se pencher sur la balustrade etc. La séance dura une bonne dizaine de minutes et une vingtaine de photos vinrent s’ajouter aux précédentes. Inutile de dire combien ce petit jeu nous avait excités.
Quand nous avons finalement regagné l’appartement nous avons presque chassé la baby-sitter pour prendre la direction de notre chambre! Comme vous vous en doutez, les fesses de Tiffany furent au centre de nos jeux. Nous nous sommes endormis fort tard et il est fort probable que nous fêterons dorénavant chaque année notre anniversaire de mariage.
Jeu 12 oct 2006
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